samedi 10 octobre 2009

QUAND INJUSTICE ET HARCELEMENT MENENT A LA REVOLTE

QUAND INJUSTICE ET HARCELEMENT
MENENT A LA REVOLTE

La CGT a décidé de dénoncer aux médias et par le biais d’une manifestation jeudi le 24/09/2009 à 10h au CH d’Erstein, les injustices et le harcèlement subis par de nombreux collègues.
Malgré nos multiples interventions pour des faits similaires, la CGT constate que des employés travaillant dans nos murs, subissent toujours et encore des pressions de la part de leurs supérieurs hiérarchiques.
De basses méthodes utilisées par certains « nombrilistes »par exemple, pour tacher la future carrière d’une éducatrice de jeunes enfants à Sélestat, en s’opposant purement et simplement à sa titularisation ayant eu un avis favorable lors de la CAPL de décembre 2008.
La CGT, depuis des années, mène un combat sans relâche pour que certaines pratiques et surtout certaines stratégies d’avilissement des personnels soient bannies de notre établissement.
Le harcèlement, l’intimidation,le chantage, les calomnies, les pressions morales et les menaces font toujours partis d’un patrimoine hérité et imposé par une certaine mafia hospitalière.
Nombreux sont ceux qui portent encore les stigmates de tels procédés, car ces pratiques mafieuses connues de tous, ne sont pas nouvelles au CHE surtout dans certaines U.F, mais trop longtemps banalisées par nos dirigeants.
Cette organisation très autoritaire, à laquelle tout le monde doit se soumettre, (nous insistons sur le terme tout le monde) marginalise ceux qui n’acceptent pas la soumission et favorise de façon pérenne et spectaculaire les bourreaux.
Aujourd’hui, à l’ère du droit et de la reconnaissance de nos compétences, ceux-ci sont quotidiennement bafoués par le devoir d’exécuter avec obligation de se soumettre.
La CGT a décidé de dénoncer ces déviances et ces manœuvres d’intimidation et de les étaler au grand jour.
Ces manœuvres provoquent une totale inversion des pratiques réelles de soins ainsi que la finalité de notre travail auprès de personnes en souffrance.
Ainsi, au gré et par décision de certains membres de cette pègre, des documents compromettants sont effacés alors que d’autres sont inventés de toutes pièces pour satisfaire l’appétit de cette pieuvre.
Comment faire face à un système, qui, depuis plusieurs années, sème en tout impunité la terreur dans notre entreprise ?
Quelles sont les raisons des « non dit » ?
Notre organisation syndicale refuse de se soumettre à de telles injustices et appelle le personnel à témoigner sans honte et sans peur des expériences vécues .Le nombre de dépressions ( recensées par notre médecin du travail) liées à l’épuisement professionnel est en nette progression et celles qui sont liées au harcèlement ?
Rappelez vous : «  se taire c’est laisser la porte ouverte à tous les abus »
Tous ensemble combattons pour la reconnaissance de nos droits, en dénonçant les abus de pouvoir qui sont préjudiciables pour nous tous et tout au long de notre carrière.
Par :Decroix Danielle
Secrétaire Générale
à la CGT du C.H d’ERSTEIN

Boycott de l'0rdre infirmier :

Boycott de l'0rdre infirmier :
l4ode d'emploi !
T,{e pas remplir Ie dossier et ne nas paver !
Lo totalité des organisations syndicales représentatives dans [e secteur de la sonté lance ce
mot d'ordre auprès de la profession infirmière.
La mise en ploce de l'ordre infirmier orrive dons lo phcse d'appel à coiisation. Les adresses Personnelles
de tous les infirmier(e)s de Fronce sont communiquées à l'ordra via les employeurs.
Cette disposition est prévue dons lo Loi 20O9-879 Hôpital Potient Sonté Territoire dons son orticle
63 et foit suite à la demondede certoins employeurs d'êIre dêsengagés de lo responsobilité d'empfoyer
des professionnels non inscrits à I'ordre et donc en exercice illégal.
75 € oour avoir le droif de fravailler !
Pour nombredeprafessionnel(le)s, ce cadeou derentré,e esf loin de leurs préoccupations.
Pour la CGT, l'ordre est mâme loin de l'intérât des professionnels de sonté et des patients. Cette
structure a été cré,é,e por le gouvernement pour meftre en ploce la RGPP (révision générale de politigues
publiques) eT lc loi HPST qui, à terme, entrciîneront lc privotisation des services publics de santé,.
Pas d'Ordre mais du personnel !
Les ordres des Médecins et des Sages-femmes existenï depuis t94Q et n'ont pos fait lo ?reuve
de leur etficacitê, ni dons l'oméliorotion des prises en chorge ni dans le contrôle des protigues professionnelles.
Cependont, les professionnels de santé sont dons une situotion dramctique dz mangue de moyens pour
assumer leur chorge de trovail. fls travoillent avec la hantise de commattre une erreur.
Paur gérer cujourd'hui la pénurie des professionnels qui a étê, sciemment orgonisée les réf ormes se
mettent en place :
- tronsfert de compétences médicales vers les paramédicaux (encodré por lo loi HPST)
- réforme des études des métiers de lo santé (PCEMI, infirmier, MK, orthophoniste...)
- regroupement sdministratif des Instituts de formation (circulaire ?AL/?009).
Cesréformes visent toujours plus d'économies pour le service public au profit du privé et des octionnaires
et ou détriment de lo reconnaisscnce des guolifications des professionnels et delcréponse
oux besoins de sonté publique.
NON cu 75 euros et NON à l'inguisilion
(dossier de I pagas et una dizoine de documents à fournir)
Tous ensemble pour le bovcoff des cafisations !
fl est à noter, gue dcns le procàs de Toulouse sur le refus d'inscription et de paiement, les Masseurs
Kinésithérapeutes ont gogné le procès.

motion syndicale

Sélestat le, 15 octobre 2009


MOTION SYNDICALE CGT concernant le règlement intérieur.

Nous, organisation syndicale représentée au Comité Technique d'Etablissement (CTE) du centre hospitalier de Sélestat , avons pris acte avec la plus vive inquiétude du nouveau règlement intérieur annoncé par la direction, et dénonçons la méthode concernant à mettre les partenaires sociaux devant le fait accompli.
Suite au dernier CTE du mois de mai 2009, le directeur modifie le règlement intérieur signé en 2003 pour l'application des 35 heures au centre hospitalier de Sélestat.
Notre organisation syndicale a toujours été opposée au remaniement de ce règlement intérieur.
Après un été difficile dû au manque d'effectif chronique, au manque de personnel de remplacement, à la fermeture des lits, nous apprenons la mise en place en catimini par les ressources humaines la diffusion de quatre notes de services modifiant le règlement intérieur.
Régression sociale et hold-up sur nos acquis!!

Déjà en 2008 nous avions pensé que la situation financière de l’établissement, aggravée par les nouveaux mécanismes budgétaires et tarifaires, ne pouvait se résoudre en faisant porter principalement par le personnel non-médical le poids des mesures de retour à l’équilibre.
(- 67 000 €)

L’année écoulée, marquée par le paiement des heures supplémentaires et l'absorption du personnel d'Obernai due à la fermeture de la maternité et de la chirurgie, a vu dans une spirale faisant s’enchaîner tensions sur les effectifs, recours aux heures supplémentaires, absentéisme, difficultés de remplacement, mobilité intempestive…Nous craignons une incidence évidente sur les dégradations de conditions de travail du personnel faisant de gros efforts pour maintenir un service de qualité. Nous regrettons que les différentes réunions de travail pour la révision du règlement intérieur fin 2008 n’ont pas abouti faute de dialogue social et d’un échange constructif et honnête de la part de la direction . Le vrai débat aurait dû être fait en inter-syndicale.

Aussi nous ne pouvons comprendre que les nouvelles mesures visent le personnel de manière aussi brutale :
La remise en cause non négociée de l’organisation et des horaires de travail est faite sans discernement, avec la volonté d’uniformiser à la baisse différentes dispositions (horaires , repas, congés annuels …) qui donnaient à la fois la souplesse nécessaire aux fonctionnements des services et le minimum de compensation pour des personnels astreints à une disponibilité toujours croissante.

Alors que la situation de l’établissement rendrait indispensable un dialogue social de qualité, afin de retrouver la cohésion indispensable pour surmonter les difficultés, celui-ci se limite de plus en plus à une simple information. Des sujets aussi cruciaux que les suppressions d’emploi et la remise en cause du temps de travail demanderaient la volonté d’analyser ensemble tous les aspects de l’organisation de l’hôpital, y compris l’organisation médicale au cœur de toutes les activités, de rapprocher les points de vues et d’écouter les propositions de tous les acteurs.


Nous avions déjà regretté à plusieurs reprises que les informations indispensables nous parvenaient tardivement. Cette fois-ci, tout en déplorant la communication tardive des documents, nous constatons de plus l’importance des décisions déjà prises dont le CTE ne pourrait faire que le simple enregistrement.

Nous attendons que la direction nous donne des signaux clairs de la reprise d’un vrai dialogue. Au nom des personnels, nous ne laisserons pas réduire leur place à celle de simples spectateurs de la lente démolition de l’hôpital public, des emplois et des conditions de travail. Nous défendrons leur santé, l’équilibre avec leur vie familiale, et l’attachement qu’ils portent, simplement, à faire un travail de qualité, dans l’intérêt du service public et de ses usagers.


Les représentants du personnel CGT du centre hospitalier de Sélestat