dimanche 1 novembre 2009

Pétition contre les Ordres Professionnels

La mise en place de structures ordinales pour les Infirmières, les Pédicures- Podologues, et Masseurs-Kinésithérapeutes s’ajoutant à celles plus anciennes des Médecins et des Sages-Femmes, arrive à point pour mettre en place les multiples réformes du gouvernement :
- La loi Hôpital Patients Santé Territoire met à mal le système de santé public. La poursuite de la Tarification à l’activité conduit à l’asphyxie de l’hôpital public qui devra se délester d’un maximum de paramédicaux salariés aux fins d’équilibre budgétaire. Déjà des milliers de suppressions d’emplois sont annoncés dans les hôpitaux. Selon ses possibilités de financement, l’hôpital fera appel à des libéraux « intervenant à l’acte ». Derrière la mise en cause du statut, c’est celle de la conception du soin de prise en charge globale. Par ailleurs, le gouvernement a fait intégrer dans cette loi un amendement qui stipule une inscription automatique à l’Ordre Infirmier pour les professionnels en exercice, tirant les enseignements des multiples conflits chez les MK dans leur refus de s’inscrire au tableau de l’Ordre.
- La refonte de tous les programmes de formation des paramédicaux s’appuie sur la nécessité d’améliorer la « coopération entre professionnels de santé » et de reconnaître les réels niveaux de qualifications. A terme ce sont les contenus professionnels qui seront redéfinis pour limiter le nombre de professionnels "éligibles" au niveau Licence et/ou Master pour tirer vers le bas l’ensemble des salaires.
- Le transfert des missions de service public à des structures privées organisé par la Révision Générale des Politiques Publiques. Ce ne sera plus l’ensemble des contribuables qui concourront au financement des missions des services déconcentrés de l’Etat pour le respect de l’exercice professionnels mais les seuls professionnels par le biais de leur cotisation à l’ordre. Ainsi ce ne sont plus les DDASS ou DRASS qui effectueront gratuitement l’enregistrement du Diplôme, la vérification des Diplômes des professionnels non formés en France, le respect des règles professionnelles….. Concernant le montant des cotisations aux ordres : Pour les infirmières, c’est 75 Euros de cotisation. Même multipliés par les 500 000 infirmières salariées et libérales, ces 37 millions d’Euros de budget ne suffiront pas à terme à indemniser les infirmiers élus à l’ordre et à rétribuer les personnels de secrétariat et de comptabilité, sans compter les frais de fonctionnement courant (loyers, bureautiques, informatiques, formation etc..) Le prix de la cotisation ne pourra donc qu’augmenter ! Même gratuit, l’ordre j’en veux pas ! Je demande l’abrogation des lois portant création aux structures ordinales des Médecins, Sages-Femmes, Pédicures- Podologues, Masseurs-Kinésithérapeutes et Infirmières ; Je réclamer des moyens aux services déconcentrés de l’Etat pour remplir les missions de service public.

samedi 10 octobre 2009

QUAND INJUSTICE ET HARCELEMENT MENENT A LA REVOLTE

QUAND INJUSTICE ET HARCELEMENT
MENENT A LA REVOLTE

La CGT a décidé de dénoncer aux médias et par le biais d’une manifestation jeudi le 24/09/2009 à 10h au CH d’Erstein, les injustices et le harcèlement subis par de nombreux collègues.
Malgré nos multiples interventions pour des faits similaires, la CGT constate que des employés travaillant dans nos murs, subissent toujours et encore des pressions de la part de leurs supérieurs hiérarchiques.
De basses méthodes utilisées par certains « nombrilistes »par exemple, pour tacher la future carrière d’une éducatrice de jeunes enfants à Sélestat, en s’opposant purement et simplement à sa titularisation ayant eu un avis favorable lors de la CAPL de décembre 2008.
La CGT, depuis des années, mène un combat sans relâche pour que certaines pratiques et surtout certaines stratégies d’avilissement des personnels soient bannies de notre établissement.
Le harcèlement, l’intimidation,le chantage, les calomnies, les pressions morales et les menaces font toujours partis d’un patrimoine hérité et imposé par une certaine mafia hospitalière.
Nombreux sont ceux qui portent encore les stigmates de tels procédés, car ces pratiques mafieuses connues de tous, ne sont pas nouvelles au CHE surtout dans certaines U.F, mais trop longtemps banalisées par nos dirigeants.
Cette organisation très autoritaire, à laquelle tout le monde doit se soumettre, (nous insistons sur le terme tout le monde) marginalise ceux qui n’acceptent pas la soumission et favorise de façon pérenne et spectaculaire les bourreaux.
Aujourd’hui, à l’ère du droit et de la reconnaissance de nos compétences, ceux-ci sont quotidiennement bafoués par le devoir d’exécuter avec obligation de se soumettre.
La CGT a décidé de dénoncer ces déviances et ces manœuvres d’intimidation et de les étaler au grand jour.
Ces manœuvres provoquent une totale inversion des pratiques réelles de soins ainsi que la finalité de notre travail auprès de personnes en souffrance.
Ainsi, au gré et par décision de certains membres de cette pègre, des documents compromettants sont effacés alors que d’autres sont inventés de toutes pièces pour satisfaire l’appétit de cette pieuvre.
Comment faire face à un système, qui, depuis plusieurs années, sème en tout impunité la terreur dans notre entreprise ?
Quelles sont les raisons des « non dit » ?
Notre organisation syndicale refuse de se soumettre à de telles injustices et appelle le personnel à témoigner sans honte et sans peur des expériences vécues .Le nombre de dépressions ( recensées par notre médecin du travail) liées à l’épuisement professionnel est en nette progression et celles qui sont liées au harcèlement ?
Rappelez vous : «  se taire c’est laisser la porte ouverte à tous les abus »
Tous ensemble combattons pour la reconnaissance de nos droits, en dénonçant les abus de pouvoir qui sont préjudiciables pour nous tous et tout au long de notre carrière.
Par :Decroix Danielle
Secrétaire Générale
à la CGT du C.H d’ERSTEIN

Boycott de l'0rdre infirmier :

Boycott de l'0rdre infirmier :
l4ode d'emploi !
T,{e pas remplir Ie dossier et ne nas paver !
Lo totalité des organisations syndicales représentatives dans [e secteur de la sonté lance ce
mot d'ordre auprès de la profession infirmière.
La mise en ploce de l'ordre infirmier orrive dons lo phcse d'appel à coiisation. Les adresses Personnelles
de tous les infirmier(e)s de Fronce sont communiquées à l'ordra via les employeurs.
Cette disposition est prévue dons lo Loi 20O9-879 Hôpital Potient Sonté Territoire dons son orticle
63 et foit suite à la demondede certoins employeurs d'êIre dêsengagés de lo responsobilité d'empfoyer
des professionnels non inscrits à I'ordre et donc en exercice illégal.
75 € oour avoir le droif de fravailler !
Pour nombredeprafessionnel(le)s, ce cadeou derentré,e esf loin de leurs préoccupations.
Pour la CGT, l'ordre est mâme loin de l'intérât des professionnels de sonté et des patients. Cette
structure a été cré,é,e por le gouvernement pour meftre en ploce la RGPP (révision générale de politigues
publiques) eT lc loi HPST qui, à terme, entrciîneront lc privotisation des services publics de santé,.
Pas d'Ordre mais du personnel !
Les ordres des Médecins et des Sages-femmes existenï depuis t94Q et n'ont pos fait lo ?reuve
de leur etficacitê, ni dons l'oméliorotion des prises en chorge ni dans le contrôle des protigues professionnelles.
Cependont, les professionnels de santé sont dons une situotion dramctique dz mangue de moyens pour
assumer leur chorge de trovail. fls travoillent avec la hantise de commattre une erreur.
Paur gérer cujourd'hui la pénurie des professionnels qui a étê, sciemment orgonisée les réf ormes se
mettent en place :
- tronsfert de compétences médicales vers les paramédicaux (encodré por lo loi HPST)
- réforme des études des métiers de lo santé (PCEMI, infirmier, MK, orthophoniste...)
- regroupement sdministratif des Instituts de formation (circulaire ?AL/?009).
Cesréformes visent toujours plus d'économies pour le service public au profit du privé et des octionnaires
et ou détriment de lo reconnaisscnce des guolifications des professionnels et delcréponse
oux besoins de sonté publique.
NON cu 75 euros et NON à l'inguisilion
(dossier de I pagas et una dizoine de documents à fournir)
Tous ensemble pour le bovcoff des cafisations !
fl est à noter, gue dcns le procàs de Toulouse sur le refus d'inscription et de paiement, les Masseurs
Kinésithérapeutes ont gogné le procès.

motion syndicale

Sélestat le, 15 octobre 2009


MOTION SYNDICALE CGT concernant le règlement intérieur.

Nous, organisation syndicale représentée au Comité Technique d'Etablissement (CTE) du centre hospitalier de Sélestat , avons pris acte avec la plus vive inquiétude du nouveau règlement intérieur annoncé par la direction, et dénonçons la méthode concernant à mettre les partenaires sociaux devant le fait accompli.
Suite au dernier CTE du mois de mai 2009, le directeur modifie le règlement intérieur signé en 2003 pour l'application des 35 heures au centre hospitalier de Sélestat.
Notre organisation syndicale a toujours été opposée au remaniement de ce règlement intérieur.
Après un été difficile dû au manque d'effectif chronique, au manque de personnel de remplacement, à la fermeture des lits, nous apprenons la mise en place en catimini par les ressources humaines la diffusion de quatre notes de services modifiant le règlement intérieur.
Régression sociale et hold-up sur nos acquis!!

Déjà en 2008 nous avions pensé que la situation financière de l’établissement, aggravée par les nouveaux mécanismes budgétaires et tarifaires, ne pouvait se résoudre en faisant porter principalement par le personnel non-médical le poids des mesures de retour à l’équilibre.
(- 67 000 €)

L’année écoulée, marquée par le paiement des heures supplémentaires et l'absorption du personnel d'Obernai due à la fermeture de la maternité et de la chirurgie, a vu dans une spirale faisant s’enchaîner tensions sur les effectifs, recours aux heures supplémentaires, absentéisme, difficultés de remplacement, mobilité intempestive…Nous craignons une incidence évidente sur les dégradations de conditions de travail du personnel faisant de gros efforts pour maintenir un service de qualité. Nous regrettons que les différentes réunions de travail pour la révision du règlement intérieur fin 2008 n’ont pas abouti faute de dialogue social et d’un échange constructif et honnête de la part de la direction . Le vrai débat aurait dû être fait en inter-syndicale.

Aussi nous ne pouvons comprendre que les nouvelles mesures visent le personnel de manière aussi brutale :
La remise en cause non négociée de l’organisation et des horaires de travail est faite sans discernement, avec la volonté d’uniformiser à la baisse différentes dispositions (horaires , repas, congés annuels …) qui donnaient à la fois la souplesse nécessaire aux fonctionnements des services et le minimum de compensation pour des personnels astreints à une disponibilité toujours croissante.

Alors que la situation de l’établissement rendrait indispensable un dialogue social de qualité, afin de retrouver la cohésion indispensable pour surmonter les difficultés, celui-ci se limite de plus en plus à une simple information. Des sujets aussi cruciaux que les suppressions d’emploi et la remise en cause du temps de travail demanderaient la volonté d’analyser ensemble tous les aspects de l’organisation de l’hôpital, y compris l’organisation médicale au cœur de toutes les activités, de rapprocher les points de vues et d’écouter les propositions de tous les acteurs.


Nous avions déjà regretté à plusieurs reprises que les informations indispensables nous parvenaient tardivement. Cette fois-ci, tout en déplorant la communication tardive des documents, nous constatons de plus l’importance des décisions déjà prises dont le CTE ne pourrait faire que le simple enregistrement.

Nous attendons que la direction nous donne des signaux clairs de la reprise d’un vrai dialogue. Au nom des personnels, nous ne laisserons pas réduire leur place à celle de simples spectateurs de la lente démolition de l’hôpital public, des emplois et des conditions de travail. Nous défendrons leur santé, l’équilibre avec leur vie familiale, et l’attachement qu’ils portent, simplement, à faire un travail de qualité, dans l’intérêt du service public et de ses usagers.


Les représentants du personnel CGT du centre hospitalier de Sélestat

lundi 14 septembre 2009

formation infirmière

Sélestat le, 14 septembre 2009



Négociation du 10 septembre 2009 pour les infirmières : Reconnaissance à BAC + 3 ?
passage à la Catégorie A ?
revalorisation salariale ?
lundi 14 septembre 2009
Le 10 septembre 2009, une nouvelle rencontre a eu lieu entre les organisations syndicales et le Ministère, autour de la refonte statutaire de la catégorie B, pour les personnels paramédicaux.
Une fois encore, le Ministère fait la sourde oreille, et n’a pas l’intention de sortir du bornage défini en inter-fonction publique, pour la mise en œuvre des futures grilles de la catégorie B.
Les engagements du Ministère sur l’intégration des infirmières en catégorie A avec revalorisation salariale ne sont qu’un affichage. La CGT a répété son refus de chantage entre le passage en catégorie A et la perte de la catégorie active pour un départ anticipé en retraite. La pénibilité des métiers hospitaliers, ainsi que les contraintes liées à l’exercice des missions des professionnels doivent prises en compte
Des engagements non tenus !

La Ministre en charge de la Santé avait annoncé au printemps 2009 le passage de tous les infirmier(e)s en catégorie A de la fonction publique avec des revalorisations salariales et l’attribution d’un diplôme universitaire, dans le cadre du schéma LMD (Licence Master Doctorat) !
La reconnaissance du réel niveau de qualification à Bac + 3 minimum est une revendication portée par l’ensemble de la profession et des organisations syndicales depuis 30 ans !
L’UFMICT CGT s’était félicité d’une telle annonce mais restait très vigilante sur l’ouverture des négociations notamment pour ce qui concerne la revalorisation salariale correspondante.
Les premières propositions du ministère ont eu lieu le 10 septembre 2009 et elles ont confirmé les craintes de la CGT.
Une reconnaissance à BAC + 3 ( LMD ) ?

La reconnaissance du diplôme d’infirmière DE à un niveau BAC + 3 correspondant au niveau licence, n’impliquerait pas une intégration dans le système universitaire. Ainsi, la formation d’IDE ne donnerait pas une réelle reconnaissance de licence universitaire.
Les premières propositions du ministère sont plus de la provocation que de la négociation :
- le passage en catégorie A ne serait effectif qu’à partir de 2012 pour les futurs diplômés, et pour les infirmières en exercice cela s’étalerait à partir de 2012 !
Une revalorisation salariale ? Un passage à la catégorie A ?
Perte de la catégorie active pour les IDE ?

La CGT avait annoncé que le passage du grade d’infirmier(e) de la catégorie B en catégorie A devait se traduire par une augmentation significative de la grille de salaire.
Les premières propositions du ministère le 10 septembre sont là encore une véritable provocation. La grille intermédiaire en catégorie B serait mise en place en 2011 et ne comporterait pour toute revalorisation qu’un gain moyen de 3 ou 4 points d’indice, soit 15 € de plus par mois sur tous les échelons de la classe normale !
La grille intermédiaire proposée pour les infirmier(e)s de classe normale serait :
- 2ème échelon, indice 324 passerait à 332 (+ 8 pts)
- 3ème échelon, indice 343 passerait à 346 (+ 3 pts)
- 4ème échelon, indice 367 passerait à 370 (+ 3 pts)
- 5ème échelon, indice 390 passerait à 394 (+ 4 pts)
- 6ème échelon, indice 416 passerait à 420 (+ 4 pts)
- 7ème échelon, indice 446 passerait à 450 (+ 4 pts)
- 8ème échelon, indice 481 passerait à 483 (+ 2 pts)
et la création d’un 9ème échelon, à l’indice 515.
De plus, le passage à la catégorie A pourrait aussi se traduire par un changement de statut pour les IDE, qui disparaitraient de la "catégorie active" avec un droit à la retraite à partir de 55 ans pour basculer vers la "catégorie sédentaire" avec un droit à la retraite à partir de 60 ans.
Une vraie négociation en n’oubliant personne !

La fédération CGT a réclamé l’ouverture de réelles négociations à l’ensemble des grilles de la Fonction Publique Hospitalière. La CGT a réaffirmé son exigence de revaloriser l’ensemble des déroulements de carrière et de reconnaître les réels niveaux de qualifications pour les 3 filières, de l’agent des services hospitaliers (ASH) au directeur, avec pour l’ensemble, une véritable carrière linéaire sans quota, ni ratio, et ce, dès 2009.
En effet, pour la Fédération CGT Santé Action Sociale, il ne saurait être question de diviser les professionnels.
En référence au donnant/donnant du Président de la République, la remise en cause du départ à 55 ans à la retraite pour la fonction publique hospitalière dans le cadre de la reconnaissance de la pénibilité, est un chantage in-envisageable pour la CGT.
Il devrait non seulement être préservé pour les soignantes, mais étendu à d’autres professionnels qui sont usés prématurément par le travail et dont l’espérance de vie est largement inférieure à la moyenne.

vendredi 11 septembre 2009

dossier grippe H1n1

LA CGT, VOUS INFORME


Pandémie Grippe H1N1 : Réunion au ministère de la Santé avec la CGT

Le 24 juillet 2009, le ministère de la santé a convoqué une réunion des professionnels infirmiers, pour évoquer les dispositions prises pour faire face aux risques de la grippe H1N1.

La CGT s’est étonnée de cette restriction à cette seule profession, sachant que le risque de pandémie concerne l’ensemble des professionnels des établissements de santé.
Préalablement, la CGT a indiquée que la mobilisation sur la pandémie grippale ne pourrait empêcher les débats et actions qui ne vont pas manquer suite à la publication du texte de loi HPST.
Le gouvernement ne pourra pas éviter le débat autour des moyens mis à disposition des hôpitaux pour remplir leur mission de service public, que ce soit dans des circonstances exceptionnelles, ou au quotidien.
la réunion était conduite par le directeur adjoint de cabinet du ministre, qui s’est longuement évertué a démontrer que le gouvernement et le président de la république étaient mobilisés, pour faire face au risque de pandémie. Le représentant du ministère
a tenu un discours aux professionnels présents, moins alarmiste que celui qui est livré au grand public, en indiquant toutefois qu’il fallait être prêt à tous les scénarii, même au pire.

Lors de la rencontre, la CGT est intervenue sur trois chapitres :
• les Moyens donnés aux établissements de santé en grandes difficultés budgétaire et les moyens de fonctionnement
• les Droits et conséquences pour les salariés des établissements de soins
• le Financement des mesures prises pour faire face à la grippe H1N1

Sur ces sujets, nous avons posé un certain nombre de questions qui n’ont pas eu de réponse immédiate, le ministère argumentant qu’il ne pouvait pas avoir de réponse à tout aujourd’hui, certains points étant encore soumis à discussion ou arbitrage.

Concernant la vaccination annoncée à grand renfort de communication par le gouvernement, celui-ci prévoit une prise en charge financière au titre du médicament et donc assumée par les assurés sociaux par le biais de la sécurité sociale et de leur mutuelle.

Nous avons demandé que les organisations syndicales confédérales, représentatives de l’ensemble des salariés soient réunies. Il nous semble important que les conséquences sociales et économiques liées au risque d’une pandémie large fasse l’objet d’une concertation au niveau le plus élevé. D’ici fin août, nous serons à nouveau réunis au ministère pour faire état de l’avancement de la situation.

La grippe A H1N1 : définition - symptômes et prévention

La grippe A H1N1 est une maladie respiratoire aiguë contagieuse provoquée par l’un des quelques virus de la grippe A, l’Influenzavirus A sous-type H1N1, réapparue en 2009 sous une forme génétique nouvelle transmissible d’homme à homme.
Ce nouveau virus grippal contient des gènes de plusieurs virus connus d’origine porcine, aviaire et humaine.

Il s’agit d’une grippe qui n’avait jamais circulé auparavant chez l’homme. Ce virus n’est lié à aucun virus ancien ou actuel de la grippe saisonnière.
Depuis le 11 juin 2009, l’OMS a décidé le passage à la phase 6 et la grippe A est considérée comme une pandémie.
Lire notre article sur le bilan de l’OMS

Les personnes présentant les symptômes de la grippe A sont traitées avec du paracétamol et pour les cas plus sévères avec des antiviraux. Les premiers lots de vaccins contre cette nouvelle grippe seront disponibles pour le courant du mois de septembre 2009.
Contamination et symptômes

Le virus se propage généralement par la toux et les éternuements. Au niveau mondial, la mortalité reste faible et ne concerne que des personnes déjà affaiblies. Dans la majorité des cas, les malades n’ont présenté que des symptômes bénins et leur guérison a été rapide et complète.

Cette nouvelle souche de la grippe provoque les mêmes symptômes que la grippe saisonnière.
On peut noter :
- une période d’incubation de 24 à 72 heures,
- une fièvre brutale et élevée, dépassant 38 °C,
- des douleurs musculaires et/ou articulaires,
- une fatigue importante,
- des douleurs à la gorge et éventuellement maux de tête,
- une toux profonde et plutôt sèche,
- une congestion et un écoulement nasal,
- une perte d’appétit,
Dans certains cas, des vomissements et diarrhées.

Les symptômes disparaissent généralement de une semaine à dix jours après leur apparition, mais la fatigue et la toux peuvent parfois persister deux à trois semaines. Le sujet infecté peut être contagieux un jour avant l’apparition des symptômes et le rester pendant sept jours environ.
La prévention de la grippe A : Les masques chirurgicaux et l’hygiène

Le port de masques chirurgicaux est un moyen de limiter l’expansion d’une pandémie de grippe A. Ils doivent être portés par les personnes contaminées car ils limitent la diffusion du virus dans l’air par la toux et les éternuements.
En cas de déclenchement du plan d’urgence, ces masques seront disponibles en très grand nombre dans les hôpitaux et centres de soins. Les masques de protection FFP permettent de protéger les personnes qui les portent. Seuls les masques de type FFP2 ou FFP3 sont suffisamment efficaces contre le virus de la grippe A.

Toutefois, ces masques peuvent devenir un vecteur de contamination lorsqu’ils ont été contaminés par le virus. Il faut donc changer de masque à chaque exposition potentielle au virus sans toucher la partie filtrante avec les mains.

La meilleure prévention contre la grippe A reste l’hygiène. Ainsi, afin de prévenir une contagion en période épidémique, il est nécessaire de se laver les mains au savon plusieurs fois par jour ou d’utiliser des solutions hydro-alcooliques pour se désinfecter les mains, notamment après tout contact physique direct avec une personne potentiellement infectée, ou avec des surfaces potentiellement contaminées par le virus
Un plan de vaccination en septembre-octobre 2009

Le vaccin contre le virus H1N1 est en cours de production et une circulaire du 21 août 2009 du ministère de la Santé et de l’Intérieur informe de l’organisation d’un dispositif de vaccination contre la grippe saisonnière qui pourrait être activé par les préfets à compter du 28 septembre 2009.
Pour effectuer ce plan de vaccination, près de 94 millions de doses de vaccins ont été commandées auprès de quatre laboratoires.
Ce plan rentre dans le cadre du plan de lutte contre la pandémie grippale.


Pandémie Grippe A : un plan de vaccination le 28 septembre 2009
Dans le cadre du risque de pandémie de grippe A, le vaccin contre la grippe saisonnière sera disponible dès la deuxième quinzaine du mois de septembre. Cette mesure répond à une des mesures du plan de vaccination décidé par le gouvernement dans la cadre d’une circulaire pour faire face à une menace sanitaire évolutive exceptionnelle.
En effet, une circulaire du 21 août 2009 du ministère de la Santé et de l’Intérieur informe de l’organisation d’un dispositif de vaccination qui pourrait être activé par les préfets à compter du 28 septembre 2009.
Le plan de vaccination sera proposé gratuitement pendant quatre mois dans des centres créés à cet effet dans chaque département. Le coût de cette vaccination sera pris en charge par l’assurance-maladie qui émettra des bons de vaccination.
La circulaire n’aborde pas la définition des personnes prioritaires pour la vaccination mais le Haut conseil de la santé publique devrait donner son avis le 3 septembre 2009.
Chaque préfet de département sera chargé d’organiser un plan départemental de vaccination, avec au minimum trois centres de vaccination, 1 pour 100 000 habitants, situés en dehors des établissements de santé (gymnase ou salle polyvalente).
Des équipes mobiles assureront la vaccination dans les établissements scolaires, les prisons,..
Les professionnels de santé travaillant dans le système hospitalier public ou privés seront vaccinés dans le cadre d’un dispositif organisé au sein de leur établissement.










Grippe Porcine - A lire attentivement avant de se faire vacciner

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mardi 18 août 2009 par zef
(Source : connection ivoirienne)

PATRIMOINE GENETIQUE DU VIRUS
Ce virus continue d’être une énigme pour les virologues. Dans le numéro de Nature du 30 Avril 2009, il y a une citation d’un virologue disant : " d’où diable a-t-il bien pu récupérer tous ces gènes que nous ne connaissons pas " ? Une analyse approfondie du virus a montré qu’il contenait le virus originel H1NI de 1918, le virus de la grippe aviaire, et deux nouveaux gènes du virus H3N2 d’Eurasie. Les discussions continuent sur le fait que le virus de la grippe porcine pourrait être un virus génétiquement conçu.
Les principaux concurrents sont Baxter Pharmaceuticals et Novartis Pharmaceuticals. Ces deux multinationales ont passé des accords avec l’ OMS (Organisation Mondiale de la Santé) pour produire un vaccin contre la pandémie.
Le vaccin de Baxter, appelé Celvapan, a rapidement obtenu un certificat d’autorisation de mise en vente. Il est basé sur une nouvelle technologie virale cellulaire, qui utilise des cellules cultivées provenant du singe vert africain. Les tissus de ce même animal transmettent un certain nombre de virus contaminant les vaccins, dont le virus du VIH.
La société Baxter a été associées à deux scandales meurtriers. Le premier s’est passé en 2006 quand des composants hémophiles ont été contaminés par le virus du VIH et ont été injectés à des dizaines de milliers de personnes, dont des milliers d’enfants. Baxter a continué à mettre sur le marché des vaccins contaminés au VIH même après que la contamination ait été connue.
Le deuxième évènement s’est produit récemment quand on a découvert que Baxter avait mis sur le marché un vaccin contre la grippe saisonnière qui contenait le virus de la grippe aviaire, qui aurait pu produire une véritable pandémie dans 18 pays. Heureusement, des techniciens alertes de laboratoires de République Tchèque ont découvert la combinaison mortelle et ont éventé l’affaire avant que le désastre ne se répande mondialement.
Malgré ces deux évènements mortels, l’ OMS a maintenu son accord avec Baxter Pharmaceuticals pour produire le vaccin contre la pandémie mondiale.
Novartis, le deuxième concurrent, a également un accord avec l’ OMS pour un vaccin contre la pandémie. Novartis semble avoir remporté le contrat, car leur vaccin est bientôt prêt. Ce qui est terrifiant, c’est que ces vaccins contiennent un composant, dénommé adjuvant immunitaire qui est à l’origine de désordres auto immunes dévastateurs, dont l’arthrite rhumatoïde, la sclérose en plaques et le lupus, comme l’ont montré un certain nombre d’études. Alors, quel est ce composant ? Dénommé squalene, c’est un composant huileux. La société Chiron, qui fabrique le vaccin contre l’anthrax mortel, fabrique un adjuvant le MF-59 qui contient deux principaux composants inquiétants - le squalene et le gp120. Un certain nombre d’études ont montré que le squalène peut déclencher, si injecté, toutes les maladies auto immunes citées ci dessus.
Le MF-59 a été utilisé dans plusieurs vaccins. Ces vaccins, dont celui contre le tétanos et la diphtérie, sont les mêmes vaccins fréquemment associés à des réactions négatives.
Il est fondamental de comprendre que ces vaccins sont fourni à titre expérimental, n’ont pas subi de test, sont toxiques et extrêmement dangereux pour le système immunitaire de l’homme. Ils contiennent des adjuvants faits à base de squalène qui provoquent toute une quantité de maladies auto-immunes mortelles ou entraînant des conséquences fâcheuses.
Le squalene dans les vaccins a été fortement lié au Syndrome de la Guerre du Golfe. En Août 1991, Antony Principi, Secrétaire pour les affaires des vétérans, a admis que des soldats vaccinés avec le vaccin contre l’anthrax de 1990 à 1991 avait eu un risque accru de 200% de développer une SLA, (Sclerose Laterale Amyotrophique), maladie mortelle, également dénommée maladie de Lou Gehrig. Les soldats ont également souffert d’un certain nombre de maladies handicapantes et réduisant leur espérance de vie, telles la polyarthrite noueuse, la sclérose multiple ou sclérose en plaques(SEP), le lupus, la myelite transversale ( un désordre neurologique causé par une inflammation de la moelle épiniaire), l’endardite (une inflammation de la paroi interne du coeur), la névrite optique avec cécité et la glomérulonéphrite ( une pathologie du rein).
Parce que le squalene, principal composant dans le MF-59, peut induire une hyper réaction du système immunitaire et provoquer une réaction auto immune, un véritable danger existe d’une activation prolongée des cellules immunitaires du cerveau, les cellules de la microglie (cellules microgliales). Ce genre d’activation prolongée a été fortement associée à des maladies telles la Sclérose en Plaques, la maladie d’Alzheimer, la Sclérose Latérale Amyotrophique, et peut être aussi l’encéphalite liée à une vaccination. Il a été démontré que l’activation du système immunitaire systémique, comme cela se passe lors d’une vaccination, active rapidement en même temps la microglie du cerveau, et cette inflammation du cerveau peut persister pendant de longues périodes.
De même, comment le gp120 arriverait-il jusqu’au cerveau ? Des études d’autres adjuvants immunitaires utilisant des traceurs techniques précis ont montré qu’ils entrent habituellement dans le cerveau après vaccination. Ce que la plupart des gens ne savent pas, même les docteurs qui recommandent les vaccins, c’est que la plupart de ces études de ces firmes pharmaceutiques n’observent les patients que seulement pendant une ou deux semaines après la vaccination. Ce type de réaction peut prendre des mois ou même des années avant de se manifester. Vous devez garder à l’esprit qu’une fois que le vaccin est injecté, vous ne pouvez pas faire grand chose pour vous protéger - au moins avec la médecine conventionnelle. Cela peut vouloir dire une vie affectée par une maladie invalidante et une mort prématurée.
Dr Russell Blaylock 07/07/09
Selon le journaliste d’investigation Matsumoto :
"Matsumoto dit que le squalène peut être considéré comme le déclencheur d’une authentique arme biologique. Les chercheurs soviétiques l’ont baptisé « bombe à retardement biologique !!! »... Matsumoto et le Dr Pam Asa doivent conclure que « ces types d’adjuvants (huileux) constituent l’arme chimique la plus insidieuse qui ait jamais été conçue ».Ceci comprend également le squalène. Depuis les années ’80, les soviétiques savaient que ces produits pouvaient être employés comme armes chimiques. voir son article sur le site belge + médecin expovaccins.over-blog.com/article-33523595.html

par Sarah Connor
Impression
Les groupes de pression s’inquiètent auprès des autorités américaines d’éventuels effets secondaires du vaccin contre la grippe porcine qui doit être administré à l’automne.

Les membres de la Food and Drug Administration américaine se sont réunis la semaine dernière pour discuter du nouveau vaccin contre la grippe porcine, appelée officiellement A/H1N1. De vives critiques se sont élevées contre la vaccination, non seulement pendant la conférence, mais surtout pendant le déjeuner.
La même histoire s’est produite mercredi lors d’une réunion des experts en charge de décider quel laboratoire aura la faveur de l’administration des États-Unis, alors que les laboratoires pharmaceutiques sont dans la dernière ligne droite pour produire un vaccin, le contrôler et distribuer toutes les doses en l’espace de quelques semaines.
Vicky Debold, infirmière certifiée du National Vaccine Information Center, remet en cause la sécurité apportée par le nouveau vaccin, et elle est également membre du comité consultatif en matière de prévention contre les maladies infectieuses. Le fondateur du groupe, Barbara Loe Fisher, a posé des questions très dérangeantes pendant cette réunion.
Lyn Redwood, président de SafeMinds, un cénacle d’experts qui se penche sur un lien potentiel entre le mercure et les désordres neurologiques, a lui aussi fait part de ses réserves au cours de la réunion. Le gouvernement fédéral des Etats-Unis se révèle d’ailleurs plus enclin qu’il ne l’a jamais été pour écouter les interrogations, les critiques et les préventions contre les vaccins, au terme d’une évolution de plus de 30 ans dans la pratique de la vaccination de masse.
« Nous savons que certains sont peu disposés pour vacciner et ils ont prêté l’oreille à une information pertinente », fait valoir le Dr Anne Schuchat, des US Centers for Disease Control and Prevention, devant des journalistes américains dans la soirée de mercredi. Les problèmes abordés sont les suivants :
Un vaccin contre un virus tel que celui du porc va-t-il provoquer des réactions plus néfastes qu’un vaccin de la grippe saisonnière ?
Ses additifs spécifiques, présentés comme des adjuvants, provoquent-ils des réactions ?
Sa formule comporte-t-elle du thimérosal, un conservateur à base de mercure, dont les critiques prétendent qu’il est la cause de troubles ?
Est-il dangereux de vacciner en même temps contre la grippe saisonnière et la nouvelle grippe H1N1 ?
La grippe porcine H1N1 a essaimé dans le monde entier en quelques semaines, infectant des millions de personnes et tué plus de 800 d’entre elles, selon les statistiques officielles. Pour le moment considérée comme une pandémie « modérée » selon les normes de l’Organisation Mondiale de la Santé, cette affection pourrait empirer dans l’hémisphère nord avec le retour des températures fraîches, plus propices à la propagation du virus.
5 laboratoires sont en compétition pour obtenir le marché des États-Unis du vaccin contre le virus H1N1 de la grippe : la filiale australienne de CSL Ltd, MedImmune d’AstraZeneca, GlaxoSmithKline Plc, Novartis AG et Sanofi-Aventis SA. CSL a commencé les tests sur son vaccin avec des échantillons humains et les poursuivra le mois prochain aux États-Unis. Les National Institutes of Health vont comparer les vaccins avec et sans adjuvants, des ingrédients qui amplifient la réponse du système immunitaire au vaccin.
Des adjuvants sont employés dans les vaccins pour la grippe en Europe, mais pas aux États-Unis. Bien qu’il soit possible d’y obtenir une autorisation en cas de nécessité absolue, les officiels américains préfèrent pour le moment employer des vaccins dépourvus d’adjuvants. Des laboratoires, comme Glaxo se disent prêts à commencer la vaccination en Europe dès que les résultats des tests commenceront à émerger, fin septembre. D’autres ne le sont pas pour l’instant et contestent les délais.
À la FDA, le Dr Hector Izurieta déclare que l’agence a mis en place un réseau particulièrement étendu pour une évaluation post-marketing. « Si quelque chose se produit après la vaccination, on accusera le vaccin », a-t-il indiqué au cours de la réunion de la semaine dernière. « Il y aura beaucoup, beaucoup d’analyse au sujet de ce qui ce produirait, ou pas, en lien avec la vaccination » ! Les experts et les professionnels de santé se souviennent de la dernière campagne de vaccination contre la grippe en 1976, la maladie n’ayant finalement pas été constatée ailleurs que dans l’enceinte d’une base militaire.
Plusieurs centaines de cas d’une affection neurologique rare et paralysante, la maladie de Guillain-Barre, ont été rapportés ensuite et bien qu’aucun lien formel n’ait jamais été trouvé avec le vaccin. Le problème a rendu un grand nombre de gens méfiant en ce qui concerne les immunisations. Plus récemment, les craintes se portent sur thimérosal, accusé d’engendrer l’autisme, et le produit incriminé a été retiré de la plupart des vaccins administrés aux États-Unis.
Au lieu de combattre les préventions, le Dr Anne Schuchat propose que les CDC les prennent en compte. « Il y aura des formulations exemptes de thimérosal pour ces personnes intéressées par cette sorte de préparation », a-t-elle indiqué.

congés annuels

LA CGT, VOUS INFORME
Congés Annuels : le directeur modifie la donne !

Suite au dernier CTE du mois de mai 2009, le directeur modifie le règlement intérieur signé en 2003 pour l'application des 35 heures au centre hospitalier de Sélestat.
Notre organisation syndicale a toujours été opposée au remaniement de ce règlement intérieur.
Après un été difficile dû au manque d'effectif chronique, au manque de personnel de remplacement, à la fermeture des lits, nous apprenons la mise en place en catimini par les ressources dites humaines d'un comptage malicieux des heures effectuées les dimanches et jours fériés pour l'octroi de deux jours supplémentaires dans le cadre des CA attribués aux agents à repos variable!
Sont des agents en repos variable, les agents qui travaillent au moins 10 dimanches ou jours fériés pendant l'année civile.
Que prévoit la réglementation ?
Décret 2002-8 du 4 janvier 2002

Les congés annuels :
La durée du congé est calculée du premier au dernier jour, déduction faite des repos hebdomadaires et des jours fériés.
Un agent dont le congé annuel se termine la veille de son repos hebdomadaire peut prétendre au bénéfice de ce dernier.
L'autorité investie du pouvoir de nomination permet à chaque agent de bénéficier de trois semaines de congés annuels consécutives durant la période d'été, sauf contrainte impérative de fonctionnement du service.
Les agents chargés de famille bénéficient d'une priorité pour le choix des périodes de congés annuels.

Aucune fraction de congé annuel ne doit avoir une durée supérieure à 31 jours consécutifs.

L’agent entrant ou sortant en cours d’année a droit à 2 jours de congé par mois de présence.

Tout agent présent du 1er janvier au 31 décembre dispose d'un droit à congés annuels :
De 25 jours ouvrés,
De 1 ou 2 jours pour congés pris hors saison
De 1 jour pour fractionnement en 3 périodes de 5 jours.

Par mesure de simplication de gestion ; il est considéré que chaque agent présent toute l’année a droit à 28 jours de congé. ( agent dit à repos fixe)

L’agent à repos variable a droit à 28 jours et à 2 jours supplémentaires s’il effectue au moins 20 dimanches et jours fériés dans l’année.(avant il suffisait de 10 dimanches et jours fériés)
Espérons que cette mesure se fasse au prorata du temps de dimanches et jours fériés travaillés, sinon il y a peu d'élus!!
Cette mesure prise sans aucune note de service est un manque total de respect et de transparence envers les salariés .
Une régression sociale inacceptable!
Les différentes réunions de travail pour la révision du règlement intérieur fin 2008 n’ont pas abouti faute de dialogue social et d’un échange constructif et honnête de la part de la direction . Le vrai débat aurait dû être fait en inter-syndicale .

Une fois de plus, pour éponger le déficit, la Direction demande au personnel de payer la note. Cette note est d’autant plus salée que des emplois sont supprimés ou gelés, des congés annuels sont supprimés, que des contractuels perdent leur boulot, que les conditions de travail se dégradent un peu plus Alors que de nombreuses équipes soignantes sont en souffrance et en grande difficulté, faute d’avoir les effectifs suffisants, la direction remet en cause le règlement intérieur

Non, nous, les représentants du personnel du syndicat CGT, nous disons fermement non à ces mesures qui contribuent à démotiver le personnel, à dégrader un peu plus chaque jour la qualité des soins et le service public auquel nous sommes fortement attachés.

Qui sème la misère , récolte la colère !
Sélestat le, 7 septembre 2009

ordre infirmier et cotisation

LA CGT, VOUS INFORME


Sélestat le, 11 septembre 2009

ORDRE INFIRMIER







Au moment où le Conseil National de l’Ordre Infirmier (CNOI) adresse aux professionnels un appel à inscription et à cotisation à la structure ordinale, les organisations syndicales CFTC, CFDT, FO, Snics-FSU, SUD Santé, UNSA et CGT réunies le 08 septembre 2009, rappellent leur opposition ferme et sans condition à la mise en place de l’ordre infirmier.

C’est pourquoi, l’intersyndicale appelle les infirmier(e)s à refuser l’ordre par un boycott de l’inscription et un boycott de la cotisation !

Fort de l’expérience de refus d’inscription de masseurs- kinésithérapeutes et de pédicures podologues face à la mise en place de structures ordinales pour leurs professions, le Conseil National de l’Ordre Infirmier a demandé au gouvernement d’intégrer un article à la Loi HPST pour organiser l’inscription automatique. Ce qu’il a obtenu dans l’article 63 qui stipule que « L’ordre national des infirmiers a un droit d’accès aux listes nominatives des infirmiers employés par les structures publiques et privées et peut en obtenir la communication. « Ces listes nominatives sont notamment utilisées pour procéder, dans des conditions fixées par décret, à l’inscription automatique des infirmiers au tableau tenu par l’ordre » Un décret d’application rendra effective cette procédure. Le courrier adressé aux professionnels étant précipité, inapproprié, voire injustifié :

Nous appelons les salariés à ne pas retourner ce dossier intrusif et inquisiteur de 8 pages, ni les pièces réclamées et ce d’autant que le traitement des informations recueillies sera sous traité à une société extérieur au CNOI. Cet appel au non renvoi du dossier, se complète d’un appel au boycott de la cotisation !

L’intersyndicale :
- Organisera une conférence de presse la semaine prochaine
- Propose à ses structures la construction d’une initiative nationale avec une déclinaison locale, départementale voire régionale au cours du mois de septembre pour permettre aux salariés d’exprimer collectivement leur opposition à cette structure !
- A cette occasion les dossiers vierges recueillis par les intersyndicales locales et départementales pourraient être déposés aux DDASS ou aux ARH !

Les personnels :
- Ont besoin de moyens pour remplir leurs missions dans leur quotidien professionnel ;
- Réclament des effectifs supplémentaires pour améliorer les conditions de travail et les conditions de prise en charge des patients ;
- Réclament une revalorisation salariale qui reconnaisse leur qualification et leurs responsabilités !

hold-up et régression sociale

LA CGT, VOUS INFORME
Règlement intérieur : le directeur modifie la donne !

Sélestat le, 10 septembre 2009



Nous, organisation syndicale représentée au Comité Technique d'Etablissement (CTE) du centre hospitalier de Sélestat , avons pris acte avec la plus vive inquiétude du nouveau règlement intérieur annoncé par la direction, et dénonçons la méthode concernant à mettre les partenaires sociaux devant le fait accompli.
Suite au dernier CTE du mois de mai 2009, le directeur modifie le règlement intérieur signé en 2003 pour l'application des 35 heures au centre hospitalier de Sélestat.
Notre organisation syndicale a toujours été opposée au remaniement de ce règlement intérieur.
Après un été difficile dû au manque d'effectif chronique, au manque de personnel de remplacement, à la fermeture des lits, nous apprenons la mise en place en catimini par les ressources dites humaines d'un nouveau règlement intérieur.
Régression sociale et hold-up sur nos acquis!!

Déjà en 2008 nous avions pensé que la situation financière de l’établissement, aggravée par les nouveaux mécanismes budgétaires et tarifaires, ne pouvait se résoudre en faisant porter principalement par le personnel non-médical le poids des mesures de retour à l’équilibre.
(- 67 000 €)

L’année écoulée, marquée par le paiement des heures supplémentaires et l'absorption du personnel d'Obernai due à la fermeture de la maternité et de la chirurgie, a vu la situation de nombreux services se détériorer progressivement, dans une spirale faisant s’enchaîner tensions sur les effectifs, recours aux heures supplémentaires, absentéisme, difficultés de remplacement, mobilité intempestive… Nous affirmons que la conséquence évidente sur les conditions de travail du personnel a elle même entraîné une fragilisation des conditions d’accueil et de soins des patients. Et pour beaucoup de personnels administratifs et techniques, la situation est tout aussi préoccupante.

Les différentes réunions de travail pour la révision du règlement intérieur fin 2008 n’ont pas abouti faute de dialogue social et d’un échange constructif et honnête de la part de la direction . Le vrai débat aurait dû être fait en inter-syndicale.

Aussi nous ne pouvons comprendre que les nouvelles mesures visent le personnel de manière aussi brutale :
La remise en cause non négociée de l’organisation et des horaires de travail est faite sans discernement, avec la volonté d’uniformiser à la baisse différentes dispositions (horaires , repas, congés annuels …) qui donnaient à la fois la souplesse nécessaire aux fonctionnements des services et le minimum de compensation pour des personnels astreints à une disponibilité toujours croissante.

Alors que la situation de l’établissement rendrait indispensable un dialogue social de qualité, afin de retrouver la cohésion indispensable pour surmonter les difficultés, celui-ci se limite de plus en plus à une simple information. Des sujets aussi cruciaux que les suppressions d’emploi et la remise en cause du temps de travail demanderaient la volonté d’analyser ensemble tous les aspects de l’organisation de l’hôpital, y compris l’organisation médicale au cœur de toutes les activités, de rapprocher les points de vues et d’écouter les propositions de tous les acteurs.


Nous avions déjà regretté à plusieurs reprises que les informations indispensables nous parvenaient tardivement. Cette fois-ci, tout en déplorant la communication tardive des documents, nous constatons de plus l’importance des décisions déjà prises dont le CTE ne pourrait faire que le simple enregistrement.

Nous attendons que la direction nous donne des signaux clairs de la reprise d’un vrai dialogue. Au nom des personnels, nous ne laisserons pas réduire leur place à celle de simples spectateurs de la lente démolition de l’hôpital public, des emplois et des conditions de travail. Nous défendrons leur santé, l’équilibre avec leur vie familiale, et l’attachement qu’ils portent, simplement, à faire un travail de qualité, dans l’intérêt du service public et de ses usagers.


Les représentants du personnel cgt du centre hospitalier de Sélestat




La cgt appelle les personnels à la grève du 7 octobre 2009, pour manifester massivement leur opposition à ce plan d’économie.

vendredi 28 août 2009

La loi 2009-879 du 21 juillet 2009 Hôpital Patient Santé Territoire est parue : Analyse de la CGT L

La loi 2009-879 du 21 juillet 2009 Hôpital Patient Santé Territoire est parue :
Analyse de la CGT

La Loi 2009-879 du 21 juillet 2009 Hôpital Patient Santé Territoire, dite Loi Bachelot, est parue au Journal Officiel. Cette loi va modifier profondément le fonctionnement, l’organisation et le financement des hôpitaux publics.

Analyse des organisations syndicales

Les organisations syndicales CFDT – CFTC – CGC - CGT – UNSA et Mutualité Française avaient fait des propositions dans le cadre du débat sur le projet de Loi HPST

Lors de l’examen du projet de Loi Hôpital, Patients, Santé, Territoires (HPST) par le Conseil de la CNAMTS, nous avions émis un avis défavorable sur le texte qui nous était soumis. Nous renouvelons notre désaccord avec le projet de Loi actuel. Nous entendons intervenir dans la discussion de ce projet en développant des propositions qui nous sont communes.
L’accès à la santé

L’accès à la santé est un droit pour chaque individu dans notre société au même titre que le droit à l’éducation, au logement, à l’énergie… bref à tout ce qui est nécessaire pour vivre et se développer. Mais c’est aussi un devoir pour tous que de l’assurer à tous. Et puisque c’est à la Nation, tout entière, d’assurer cet accès à la santé, c’est à son émanation démocratique, l’Etat, qu’il revient de garantir à chaque individu, quels que soient ses moyens financiers, son lieu de résidence et son origine, l’accès à des soins de qualité dans le cadre de la solidarité nationale qui est le socle fondamental de la Sécurité Sociale. L’Etat élabore, dans le cadre d’un véritable débat démocratique, en coordination avec la Sécurité Sociale, en particulier l’Assurance Maladie, une politique nationale de santé.
La santé au travail, tout en étant un élément structurant de la santé publique, doit conserver sa spécificité d’organisation et de gestion.
Les établissements de santé
Il s’agit de développer un véritable Service Public de Santé ancré sur la réponse aux besoins de la population. Il doit bénéficier de moyens budgétaires adaptés et d’emplois qualifiés en nombre suffisant pour assurer le bon fonctionnement des structures de santé.
L’accessibilité au système hospitalier doit donc respecter le principe d’égalité d’accès aux soins. En ce sens, la délégation des missions de service public au secteur privé lucratif ne doit pas s’étendre. Là où elle existe, elle doit être encadrée afin que les patients puissent bénéficier des tarifs opposables pour la totalité des soins.
Cette question revêt une importance particulière dans les zones géographiques où le secteur privé lucratif se retrouve en situation de monopole de l’offre de soins, notamment en ce qui concerne les activités chirurgicales. Dans tous les cas, le socle des obligations doit être strictement défini et contrôlé afin de garantir une offre de soins aux tarifs opposables, avec des délais de prise en charge compatibles avec les règles de bonne pratique. Un dispositif de sanctions dissuasives en cas de non respect du contrat doit accompagner ce mécanisme de délégation de service public.
Les établissements de santé sans but lucratif, actuellement Participant au Service Public Hospitalier, qui respectent toutes les garanties pour les patients attachées aux missions de service public, de la même manière qu’un établissement public de santé, doivent conserver un statut spécifique.
L’accès de tous à des soins de qualité
Le projet de loi HPST, dans son titre II définit le contenu des soins de premier recours et les missions du médecin généraliste de premier recours. Pour la première fois ceux-ci sont inscrits dans le Code de la santé publique, ce qui donne une nouvelle dimension à l’enjeu que constitue l’organisation des soins ambulatoires.
Cependant le projet de loi ne favorise pas suffisamment, en l’état, une véritable réorganisation des soins de premier recours. Il ne répond ni à l’urgence, ni à l’ampleur de cette réorganisation rendue nécessaire non seulement par l’évolution de la démographie médicale, mais aussi et surtout pour des raisons sanitaires. Il s’agit notamment de la place que les maladies chroniques occupent désormais dans le recours aux soins et des exigences particulières de leur suivi, ainsi que de l’intégration réelle de la prévention aux soins. Fondamentalement, il s’agit de ne plus seulement répondre aux besoins de soins ponctuels d’un patient qui se rend dans un cabinet médical, mais de prendre en charge la santé d’une population dans le temps et sur un territoire, de contribuer ainsi à réduire les inégalités d’accès à la prévention et à des soins de qualité.
L’organisation territoriale des soins de premier recours
La liberté d’installation ne peut pas s’exercer au détriment du patient. En ce sens, l’installation des professionnels doit être encadrée.
Les mesures incitatives visant à favoriser une meilleure répartition des médecins et autres professionnels de santé sur le territoire sont utiles mais ne peuvent suffire.
Des dispositions sont nécessaires pour corriger réellement les déséquilibres en veillant à ce qu’elles s’appliquent non seulement aux professionnels qui s’installent, mais également à ceux qui sont déjà installés.
Des mesures désincitatives, pénalisantes financièrement ou conditionnant le conventionnement dans les zones surdotées doivent être mises en place.
Pour remédier aux problèmes existants, ce sont les formes d’exercice qu’il faut également faire évoluer.
L’objectif est de sortir d’un exercice isolé en favorisant systématiquement le regroupement des médecins entre eux et avec des professionnels para-médicaux, voire sociaux.
Ces équipes peuvent prendre des formes diversifiées, parmi lesquelles les maisons de santé et les centres de santé.
Les regroupements répondent à l’intérêt des usagers mais également à celui des professionnels de santé et notamment des médecins qui aspirent, de plus en plus nombreux, à travailler autrement. Ils permettent en effet de moderniser les cabinets, de mieux partager les tâches, d’assumer pleinement les missions correspondant aux soins de premier recours.
Ces regroupements doivent donc être encouragés sur tout le territoire, pas seulement là où les problèmes de démographie médicale sont les plus aigus et où les populations connaissent le plus de difficultés sociales.
Le modèle économique des soins de premier recours
Les Centres de santé qui pratiquent le tiers payant et respectent les tarifs opposables méritent de voir leur rôle pleinement reconnu dans la loi. Les professionnels qui y exercent sont salariés mais les centres de santé ne représentent qu’une part très modeste de l’offre de soins. L’exercice libéral est le système prédominant. Il reste essentiellement fondé sur la rémunération à l’acte. Bien qu’elle ne soit plus exclusive, celle-ci détermine le modèle économique actuel des soins de premiers recours.
Un nouveau mode de rémunération des médecins libéraux, ou plutôt des cabinets, est indispensable car il conditionne l’exercice de certaines missions telles que la permanence des soins, le développement de la prévention, de l’éducation thérapeutique, le suivi dans le temps des maladies chroniques…
Ce nouveau mode de rémunération doit reposer notamment sur des forfaits et sur l’atteinte des objectifs de santé publique.
Cette dernière forme de rémunération doit inciter à la qualité de la pratique, et non à des économies immédiates, à une restriction des soins. Les économies doivent résulter notamment d’une meilleure prise en charge des pathologies chroniques ou de l’accès le plus large possible à la prévention.
La diversification réelle des modes de rémunération doit fonder un nouveau modèle économique des soins de premier recours favorisant l’opposabilité des tarifs.
Quelles évolutions de la gouvernance ?
L’organisation de l’offre des soins est loin d’être optimale du fait surtout d’une approche et d’un pilotage cloisonnés entre l’hôpital, la ville et le médico-social. Cloisonnement auquel s’ajoute également l’existence d’une dualité de l’offre hospitalière, publique et privée sans les mêmes contraintes. La sécurité sociale a beaucoup changé dans son organisation et sa prise en charge. Avec les complémentaires, elle ne couvre plus à proprement parler un risque mais prend en charge des prestations de plus en plus complexes et finance un système d’activité économique.
Le défi de la gouvernance
Pour garantir l’accès aux soins de qualité pour tous sur tout le territoire avec une organisation efficiente par une prise en charge solidaire, trois fonctions sont déterminantes :

- Nous avons besoin d’orientations claires issues à la fois de la représentation nationale et des territoires. Cette fonction doit être de la responsabilité de l’Etat, de la puissance publique.

- Ces orientations doivent trouver les moyens de se mettre en œuvre de façon cohérente, tant au niveau national que sur les territoires, pour répondre aux principes qui fondent notre système.

- Les organisations syndicales et la mutualité, doivent obligatoirement avoir leur place dans le dispositif pour non seulement contribuer à l’élaboration des orientations stratégiques mais aussi assurer des fonctions de contrôle, de suivi et d’évaluation des politiques, dans le respect d’une démocratie sanitaire et sociale.
Enfin, il faut renforcer le rôle et les missions des conférences régionales de santé dans le cadre notamment de la définition des besoins des populations au niveau des territoires.
La mise en place d’une structure régionale doit relever d’une cohérence des politiques de santé et d’une organisation de l’activité hospitalière, ambulatoire et médico-sociale par une mise en synergie des acteurs, à un niveau qui garantit la gestion du risque par l’Assurance Maladie, dans le cadre de la politique de santé publique.

mercredi 26 août 2009

A nos collègues salariés des établissements sanitaires et sociaux

Sélestat le, 14 novembre 2008

A nos collègues salariés des établissements sanitaires et sociaux





Chèr-e collègue de travail,

Aux côtés des salariés, la CGT revendique une autre politique sanitaire et sociale pour répondre à vos attentes.. Notre mission principale est l’amélioration des conditions de travail, la mise en place d’un plan emploi/formation, la reconnaissance des qualifications par la revalorisation salariale…

L’histoire sociale nous démontre que la mobilisation des salariés sous différentes formes telles que les grèves, les manifestations et toutes les actions de sensibilisation envers les pouvoirs publics et la population, peuvent obliger les gouvernements à tenir compte des revendications des salariés et des usagers.

Oui, une réforme du système de santé est nécessaire pour mettre en place de nouveaux financements*, mais elle doit rompre avec la logique de rentabilité et de marchandisation de la santé en améliorant le partage des richesses. Evoluer pour mieux répondre aux besoins de santé de tous, être plus proche, plus solidaire, passe par le développement de tous les services, et plus particulièrement par la redéfinition d’un service public fort, pivot du système de santé et d’action sociale.
>> Le projet de loi « Hôpital, Patients, Santé, Territoires » s’attaque au service public

Le projet de loi « Hôpital, Patients, Santé, Territoires » a été présenté au Conseil des Ministres le mercredi 22 octobre 2008 et, courant janvier 2009, il sera débattu à l’Assemblée Nationale. Cette nouvelle réforme envisage un bouleversement radical du paysage sanitaire, social et médico-social, public et privé. Elle aura un impact sur tous les établissements de France. Loin de répondre aux difficultés de notre secteur de santé et d’action sociale, elle se fonde sur une logique essentiellement comptable et marquera une accélération de la privatisation du système de santé en s’accompagnant de réductions d’emplois. Cette loi s’inscrit dans la continuité des réformes engagées, qui ont fait preuve de leurs inefficacités pour répondre aux attentes des salariés et des usagers. Ces réformes sont d’ailleurs la source des problèmes que nous rencontrons aujourd’hui dans notre quotidien.
>> Le manque de personnel est une cause majeure des dysfonctionnements dans les services

La prise en charge de nos concitoyens, avec le souci de faire au mieux pendant leurs séjours dans nos établissements, est un exercice que nous nous évertuons d’effectuer au mieux tous les jours. Mais cette mission, nous l’accomplissons difficilement avec des conditions de travail qui se dégradent de jour en jour. Parfois, c’est le manque de professionnels formés et qualifiés dans les services qui pose question, mais dans la plupart des établissements, c’est le manque criant de personnel qui fait le plus souvent défaut avec des ratios d’encadrement insuffisants.
>> L’équilibre budgétaire au détriment de la masse salariale : l’emploi seul variable d’ajustement

On annonce déjà, pour nos secteurs sanitaires, sociaux et médico-sociaux (public et privé non lucratif), la perte de milliers d’emplois avec, en parallèle, l’intensification du travail. Aucun département et aucune région ne sont épargnés, personne ne sera oublié dans cette course effrénée de réduction des dépenses budgétaires. Pour exemple : Au CHU de Nantes, 400 emplois sont menacés (la direction recherche 200 candidats au départ volontaire), au CH du Havre, 500 emplois doivent être supprimés, à Bitche, 40 emplois se perdent dans le rachat de l’hôpital. Sur l’ensemble du territoire, la menace pèse sur au moins 15 000 emplois**, alors qu’il serait nécessaire de créer 100 000 postes pour que nos établissements puissent remplir correctement leur mission. Les emplois précaires, qui sont maintenant monnaie courante dans nos établissements, sont les premiers à en faire les frais.
>> Des budgets à la hauteur des enjeux sont nécessaires

Dans 75%** des établissements, les réformes des modes de financements ont induit des déficits. Les directions sont contraintes, faute de moyens supplémentaires, de mettre en place des plans sociaux ou de remettre en cause les 35 H pour retrouver l’équilibre budgétaire. Le gouvernement n’apporte aucune solution à nos difficultés. Pire, il propose d’aller plus loin dans le démantèlement de l’offre de soins et la prise en charge. L’objectif de concentration des activités, par territoire, sur un seul site, nécessitera la fermeture de nombreux services et établissements. Cela organisera la mobilité et le transfert du personnel et des équipements, l’éloignement des lieux de soins et de la prise en charge éducative, thérapeutique, sociale et médico-sociale des usagers.
>> La santé, « notre santé à tous », n’est pas à vendre, elle n’a pas de prix !

La volonté gouvernementale d’un retour à l’équilibre pour la sécurité sociale en 2012 et l’absence de nouvelles recettes prévues dans le PLFSS 2009 (projet de loi de financement de la sécurité sociale) impliquent la recherche d’économies et le transfert de charges vers l’usager et les collectivités territoriales. Sous la pression du patronat, le gouvernement remet en cause les principes fondateurs du système de santé et de sécurité sociale basé sur la solidarité.

La CGT affirme que la sécurité sociale ne souffre pas d’un excès de dépenses, mais d’une faiblesse structurelle de recettes.Assurer le financement durable des besoins sociaux passe avant tout par la recherche de nouvelles recettes et un autre partage des richesses. Concernant nos retraites, la volonté du gouvernement et du patronat de poursuivre l’allongement de la durée de nos cotisations est inacceptable, alors que la pénibilité au travail est un problème essentiel dans nos métiers. De nombreux salariés usés quittent ou ne terminent pas leur carrière dans nos établissements. Dans ce contexte, participer aux scrutins, voter CGT dès maintenant aux prochaines élections CNRACL pour la Fonction Publique, Prud’homales pour le secteur privé, sera perçu comme un signe fort en faveur des salariés.
>> Ensemble, faisons-nous entendre

!

Nous avons notre mot à dire. Comment ne pas s’interroger sur l’empressement de l’Etat à voler au secours des banques en débloquant des centaines de milliards d’euros, alors que depuis des années on nous répète que « les caisses sont vides », qu’il n’y a pas de moyens pour trouver les fonds nécessaires à l’équilibre du budget de la sécurité sociale et des caisses de retraite. De nombreuses mobilisations et luttes sont en cours dans les territoires pour s’opposer aux attaques visant à fragiliser notre système sanitaire et social. Agissons nombreux, salarié-e-s, syndiqué-e-s, militant-e-s, usagers, pour améliorer notre quotidien au travail et les prises en charge. C’est peut être le moment, pour ceux qui n’ont pas encore franchi le pas, de se syndiquer, de rejoindre la CGT. Plus nombreux, donnons-nous tous les moyens d’organiser la contre offensive, de nous opposer aux projets régressifs pour notre société.La CGT est déterminée à construire un mouvement unitaire et rassemblé de grande ampleur, pour contrecarrer la politique actuelle. Nous lançons un appel à l’ensemble des autres organisations syndicales. Comptant sur vous, pour nous rejoindre dans notre lutte et participer au vaste chantier qui nous attend « être acteur et agir pour notre avenir ».

Bien cordialement.











France 2 dénonce, la CGT construit des revendications pour l’accueil des personnes âgées

La CGT, sa fédération Santé et Action Sociale, son Union Confédérale des Retraités souhaitent s’exprimer sur l’émission « Les Infiltrés », diffusée sur France 2, le 22 octobre 2008.
La CGT n’a pas attendu cette émission à sensation pour dénoncer les conditions d’accueil et de prise en charge de nos aînés. Elle se bat depuis des années pour améliorer les conditions de travail des personnels, le manque de qualifications, le manque d’effectifs récurrents, les salaires de misère de ce secteur. Elle affirme que la plus grande maltraitance est la « maltraitance institutionnelle » due au manque de moyens alloués par l’État et les Conseils Généraux avec une part de plus en plus importante laissée à la charge des résidents et des familles (5 à 6 % d’augmentation par an).
Elle met en garde tout raccourci trop facile qui tendrait à faire croire que la majorité des personnels travaillant en maison de retraite publique, privée à but non lucratif ou privée à but lucratif sont maltraitants. Cette démarche occulte la responsabilité de l’État. La marchandisation de ce secteur qui fait engranger des bénéfices énormes à des groupes privés sans garanties pour la qualité de la prise en charge doit cesser.
La CGT a dénoncé avec vigueur la transformation programmée depuis 2006 de 67 000 lits d’USLD en France (unité de soins de longue durée) en lits d’EHPAD (établissement hébergeant des personnes âgées dépendantes) transformation dont la loi HPST (Hôpital, Patients, Santé, Territoires) prévoit l’accélération. Nos inquiétudes de l’époque quant à la prise en charge des personnes âgées très dépendantes nécessitant des soins médicaux importants, étaient bien fondées et sont aujourd’hui encore plus vives.
En réponse, les pouvoirs publics nous assuraient que les personnes âgées dépendantes et malades pourraient bénéficier des soins dont elles avaient besoin, en cas d’aggravation de leur état, dans les hôpitaux locaux de la commune ou du département.
Notre crainte était pourtant justifiée ! La loi HPST programme la suppression de services hospitaliers de médecine, de chirurgie, voire d’hôpitaux locaux eux-mêmes transformés en EHPAD ce qui veut dire, moins ou plus du tout de plateaux techniques de proximité et encore moins de personnels pour des soins spécifiques et médicaux. De plus, ce manque de structures d’accueil et de soins va transférer la prise en charge de patients âgés, dépendants et malades vers le secteur des soins à domicile.
Cette loi organise l’isolement des personnes âgées dans les zones rurales reculées, à domicile ou en établissement. Elle risque d’aggraver les pathologies liées au grand âge et précipiter la mortalité.
La journée de solidarité donnée uniquement par les salariés n’a rien résolu ! Malgré les discours et les engagements, le manque de moyens est flagrant.
L’idée de la création d’une 5ème branche pour la sécurité sociale met encore plus à la marge nos aînés qui ont contribué à l’essor de notre société. L’assurance maladie doit prendre en charge tous les besoins de santé de la naissance à la mort et garantir l’égalité des droits pour tous. La prise en charge de la perte d’autonomie est un facteur de création d’emplois, et pas seulement un coût.
La CGT continuera son combat pour une prise en charge décente des personnes âgées et pour des conditions de travail dignes de notre siècle.
La CGT a des propositions et exige plus que jamais :
 Le ratio d’un soignant pour un résident (contre 0,4 dans la majorité des cas à l’heure actuelle) ;
 Un financement unique basé sur la solidarité nationale ; la prise en charge des personnes âgées doit revenir dans le secteur de l’Assurance Maladie ;
 La fin de la marchandisation de ce secteur ;
 Un véritable plan Emploi/Formation reconnaissant à tous qualifications et revalorisations salariales ;
 Un nombre de lits publics adapté aux besoins futurs, face au vieillissement de la population ;
 L’arrêt immédiat de la suppression des lits d’unité de soins de longue durée en les transférant du secteur sanitaire sur le médico-social ;
 La requalification des lits d’EHPAD en lits d’USLD ;
 La création de lits d’USLD.
La CGT est prête à en débattre avec tous les acteurs concernés et elle demande à être reçue par les pouvoirs publics, dans les plus brefs délais.



le reclassement d’indice de la catégorie C : grille des salaires des aides-soignants - ASH - ouvriers - agents administratifs



Le protocole de reclassement de la catégorie C, soumis à signature le 19 octobre 2006, concerne tous les agents de la catégorie C ( ouvriers, techniques, agents administatifs, ASH, AS,.. ) et la grille B type ( secrétaires médicales, agent chef, adjoint des cadres hospitaliers ).
Pour plus de renseignements vous pouvez consulter la rubrique " nos guide des carrières par profession ".

consultez-nous pour les nouvelles grilles de salaires !

La CGT avait refusé de signer ce protocole car les mesures proposées pour l’ensemble des agents concernés et particulièrement le corps des aides soignants ne répondent pas aux enjeux et revendications légitimes posées par ces agents. Les reclassements s’étaleront jusqu’au 31 décembre 2008 et ne pourront pas se cumuler avec les avancements de grade.

Par ailleurs, concernant les aides soignants, nous déplorons toujours l’absence de déroulement de carrière sans barrage qui aurait pu s’établir entre l’échelle 5 et 6.

Concernant les ratios promus-promouvables pour les aides-soignants, les textes législatifs sont parus, vous pouvez les consulter dans la rubriques " législation hospitalière " ou " guide des carrières par profession "
- en juillet 2007 : 20% des promouvables de classe normale accèderont à la classe supérieure (au lieu de 5% actuellement) et 25% des promouvables de classe supérieure accèderont à la classe exceptionnelle (au lieu de 8% actuellement)
- en 2008 et 2009 : 15% des promouvables de classe normale accèderont à la classe supérieure et 20% des promouvables de classe supérieure accèdent à la classe exceptionnelle.


consultez-nous pour les grilles de reclassement pour les aides-soignants

consultez-nous pour le document sur le reclassement 2007 de la catégorie C

SURSIS POUR LA BLANCHISSERIE

SURSIS POUR
LA BLANCHISSERIE
La direction fait marche arrière et envisage l'achat de la repasseuse -sécheuse (300 000€ )
La CGT après une bataille de trois semaines s'estime satisfaite par son action:
-courrier au maire, demande d'entretien non obtenu à ce jour, Monsieur le Maire est occupé !
-courrier au député A. Herth et accompagnement des agents de la blanchisserie le 27/3/2009 !
-pétition avec 230 signataires
-conférence de presse le 26 mars 2009, journal L'Alsace et DNA
-courrier auprès du président du conseil d'administration
-assemblée générale inter-établissements sur le projet de logipole le 13 mars 2009
-entretiens avec le directeur intérimaire M. Bigot, M. Beck, Mme D. Engel, les agents de la blanchisserie
-rencontre avec les syndicats et responsables d'Erstein le 15 janvier 2009
-distribution de tracts sur les sites d'Obernai, IVA, Erstein, Sélestat (journée du 13/3/2009)
Ce dossier n'est pas clos, car la direction envisage toujours le transfert de l'activité de la blanchisserie sur un autre site d'ici un an, des rumeurs prétendent un site allemand moins cher!
Nous remercions l'ensemble des personnes, hospitaliers, usagers, pensionnaires, étudiants pour la participation à la pétition. Les agents de la blanchisserie ont apprécié cet élan de solidarité à leur égard !

La CGT reste vigilante et continue sa lutte contre le démantèlement du service public et la suppression des emplois.
LA CGT, UN SYNDICAT A VOS COTES DANS LA DUREE ET DANS L'ACTION !

La CGT appelle à organiser collectivement le boycott des cotisations ordinales

La CGT appelle à organiser collectivement le boycott des cotisations ordinales
sélestat le, 10 aout 2009
La mise en place de l’ordre infirmier arrive à la phase d’appel à cotisation. Les adresses personnelles seront communiquées à l’ordre via les employeurs (art 63 loi HPST). Cette disposition fait suite à la demande de certains employeurs d’être désengagés de la responsabilité d’employer des professionnels non inscrits à l’ordre et donc en exercice illégal.
Ces appels à cotisations, 75 euros pour 2009, vont être lancés par département par le biais des conseils départementaux, pendant l’été.
Pour nombre de professionnel(le)s, ce cadeau de rentrée va être une surprise tant la mise en place de cette nouvelle institution privée est loin de leurs préoccupations. Pour l’UFMICT CGT, l’ordre est même loin de l’intérêt des professionnels de santé et des patients. Cette structure a été créée par le gouvernement pour mettre en place la RGPP (révision générale de politiques publiques) et la loi HPST qui, à terme, entraîneront la privatisation des services publics de santé. La totalité des organisations syndicales représentatives dans le secteur de la santé (sauf la CFE CGC*) continue de porter, auprès et avec des professionnels le refus des ordres professionnels.
Les ordres des Médecins et des Sages-femmes, existant depuis 1940, n’ont pas fait la preuve de leur efficacité pour l’amélioration des prises en charge ou sur un contrôle efficient des pratiques professionnelles.
Les ordres sont loin des préoccupations des professionnels de santé qui sont dans une situation dramatique de manque de moyens pour assumer leur charge de travail. Ils travaillent avec la hantise de commettre une erreur. Le problème est le manque de moyens alloués à la protection sociale.




Pour gérer aujourd’hui la pénurie des professionnels qui a été sciemment organisée hier, les réformes se mettent en place : �� transfert de compétences médicales vers les paramédicaux (encadré par la loi HPST) �� réforme des études des métiers de la santé (PCEM1, infirmier, MK, orthophoniste…) regroupement administratif des Instituts de formation (circulaire 201/2009).
Ces réformes visent toujours plus d’économies pour le service public au profit du privé et des actionnaires, au détriment de la reconnaissance des qualifications des professionnels et de la réponse aux besoins de santé publique.
C’est pourquoi, la CGT appelle :
 à nouveau les professionnel(le)s, quel que soit leur lieu d’exercice, à s’informer, débattre, décider ensemble des priorités revendicatives des secteurs public, privé et libéral,
 à la convergence de tous les refus individuels de paiement et à l’organisation d’actions collectives pour le boycott des cotisations ordinales, le refus des ordres professionnels et pour la prise en compte de nos revendications.
Il est à noter, que le procès de Toulouse (refus d’inscription à l’ordre Masseur Kinésithérapeute) à mis en lumière quelques questions de fond. Notamment le fait que les cadres ne seraient pas obligés d’y adhérer car ne « professant plus » alors même que certains le réclamaient fortement.

La Cgt n’acceptera pas une remise en cause des droits des femmes jeudi 13 août 2009

La Cgt n’acceptera pas une remise en cause des droits des femmes
 jeudi 13 août 2009
 
Le gouvernement envisage de remettre en cause les majorations de durée d’assurance (MDA) accordées aux mères pour l’éducation de leurs enfants au prétexte d’un arrêt de la Cour de cassation du 19 février dernier.
Les MDA représentent environ 20 % de la pension des femmes qui en ont bénéficié. Elles concernent 90 % des femmes qui prennent aujourd’hui leur retraite.
La CGT considère que ce droit doit être préservé. Il peut être juridiquement sécurisé en le rattachant à l’accouchement et la maternité.
Aller vers un « partage » de ce droit entre hommes et femmes, à financement constant, conduirait inexorablement à une dégradation du droit des femmes, alors même que leur situation en matière de retraite est marquée du sceau de l’inégalité.
 Inégalité liée tout d’abord aux écarts salariaux qui voient les femmes moins rémunérées que les hommes, à qualification comparable.
 Inégalité liée ensuite à des durées d’assurances moindres du fait des interruptions d’activité et au temps partiel.
La CGT rejette par avance toute idée d’harmonisation avec la fonction publique, constatant que la loi de 2003 a conduit à une dégradation très importante de la situation des femmes fonctionnaires en matière de retraite.
D’aucuns mettent en avant les progrès réalisés pour réduite les inégalités entre hommes et femmes. Nous leur rappellerons simplement que, comme l’indique le COR (conseil d’orientation des retraites) dans son rapport sur les droits familiaux et conjugaux du 17 décembre 2008, ces évolutions se sont vues stoppées depuis le milieu des années 90. Dans le public et le semi public, toujours d’après le COR, les écarts salariaux se situent aux alentours de 20 %.
Enfin, les études du Cereq (Centre d’études et de recherches sur les qualifications) montrent que la naissance des enfants ne conduit qu’à de très faibles incidences dans la carrière des hommes des jeunes générations. Elle continue en revanche à influer de manière très importante sur le parcours professionnel des femmes de ces mêmes générations.
La CGT est déterminée à ne pas laisser passer ce qui aurait de graves conséquences pour la situation des femmes en matière de retraite.

Filière administrative : peu d’élus et beaucoup de déçus

Filière administrative : peu d’élus et beaucoup de déçus
 
 
 
FILIÈRE ADMINISTRATIVE : PEU D’ELUS et BEAUCOUP DE DÉÇUS.
Depuis des années, les personnels administratifs sont les éternels oubliés des différents protocoles. En effet, leurs statuts sont figés depuis plus de 20 ans ! Les professionnels ont ainsi des attentes importantes vis-à-vis de la refonte de leur filière. Or, le projet du gouvernement sur la revalorisation de la catégorie B, filière administrative de la Fonction Publique Hospitalière accouche d’une souris.
Pour la CGT, cette revalorisation doit concerner toute la filière actuelle. Notre délégation a réaffirmé sa demande d’ouverture de négociations pour toutes les catégories, c’est-à-dire de l’adjoint administratif à l’attaché d’administration, en incluant aussi les nouveaux métiers et l’intégration des contractuels. La marge de manœuvre semble se limiter aux seuls adjoints des cadres hospitaliers (ACH) et secrétaires médicales (SM). Le cadre statutaire retenu par le ministère est le décret d’intégration des agents de catégorie B dans les futures grilles (décret dit « coquille » qui, aujourd’hui, ne concerne que la fonction publique d’Etat, et demain la nôtre) qui borne à 3 grilles de rémunération la catégorie B :  -grille 1 début SMIC + 6% niveau bac  -grille 2 début SMIC + 11% niveau bac +2  -grille 3 déroulement des gardes
La Direction de l’Hospitalisation et de l’Organisation des Soins (DHOS) souhaite donc négocier uniquement sur des critères d’accès dans la grille 2 (ancienne CII). De fait, certains ACH et certaines SM ne seront pas reclassés dans cette grille, même si le ministère prévoit une évolution des ratios promu promouvables, des recrutements sur titre, et il n’existerait plus de passerelle entre les SM et les ACH. Notre fédération demande l’actualisation du contenu des concours en les professionnalisant, et une nouvelle la composition des jurys. De plus, il nous parait essentiel que la DHOS reconnaisse les réalités de qualifications requises pour ces catégories, d’autant que les contenus professionnels n’ont cessé de s’élargir du fait des besoins générés par les dernières réformes sur l’hôpital public.
Malgré l’insistance des représentants CGT, le ministère ne veut pas examiner la catégorie C. Seuls les Permanenciers Auxiliaire de Régulation Médicale (PARM) intégreront, après une formation la catégorie B. Pour les autres professions, il n’y a rien. Pour la refonte de la grille, la ministre possède une enveloppe de 30 millions d’€uros. Par conséquent, elle ne veut rien entendre ou reconnaître pour les nouveaux métiers tels que Technicien de l’Information Médicale (TIM), Technicien d’Etude Clinique (TEC), Acheteurs, Documentaliste qui, pourtant, représentent une réalité et qui permettent à l’hôpital d’évoluer afin de mieux répondre aux besoins de la population. La ministre fera des propositions aux organisations syndicales pour la catégorie B et les PARM le 23 septembre 2009.
Le lancement de ce premier chantier ne prend en compte que peu de revendications des personnels de cette filière, qu’en sera t- il pour les 3 autres chantiers, prévus entre septembre et décembre 2009, qui concerneront d’autres catégories d’hospitaliers ?

Fermetures estivales de lits hospitaliers : un été à haut risque !

Fermetures estivales de lits hospitaliers : un été à haut risque !
 
 
 
Fermetures estivales de lits hospitaliers - Un été à haut risque !
Sur toutes les ondes, dans de nombreux articles de presse, dans les journaux télévisés, le Ministère de la Santé attire l’attention des citoyens et des entreprises sur le risque de pandémie grippale H1N1. Par ailleurs, les services hospitaliers sont appelés à s’organiser et à se mobiliser face à ce risque potentiel.
Par contre, aucun mot sur l’état des services hospitaliers durant la saison estivale. Après recensements auprès de nos syndicats, la Fédération CGT santé action sociale constate que de nombreux lits et services ont été fermés sur cette période. Ainsi, la capacité, pour les services hospitaliers, de soigner et d’hospitaliser est fortement diminuée. Parallèlement, il peut être aussi constaté que lors de cette période, la permanence de soins de ville est souvent défaillante car un grand nombre de libéraux sont en congés.
Notre organisation constate également que tous les secteurs (médecine, chirurgie, obstétrique, psychiatrie, …) sont concernés par une diminution de l’offre de soins, que ce soit dans le public et le privé. Par exemple, il s’avère bien difficile dans certaines villes, d’obtenir un rendez vous pour une IVG. Selon les départements et les régions, ces fermetures sont plus ou moins organisées par les tutelles. Elles sont la conséquence des difficultés budgétaires des établissements. Par ce procédé, les directions des hôpitaux peuvent accorder à leurs personnels des congés annuels durant l’été, qui s’étale de juin à septembre, sans avoir à embaucher de personnel de remplacement.
Une chose est sûre, ces fermetures se sont tellement institutionnalisées, qu’elles ne font quasiment plus l’objet d’une présentation aux instances représentatives des personnels. La CGT, en outre, constate que certaines de ces fermetures qui ne devraient être que temporaires se révèlent définitives.
Pendant cette saison, la pression mise sur les personnels présents s’avère être encore plus forte que le restant de l’année. En effet, les services ouverts débordent d’activité afin de répondre à la demande de soins des usagers, les salariés sont amenés à travailler dans une atmosphère de tension, se traduisant par une dégradation de leurs conditions de travail.
La CGT santé action sociale tire la sonnette d’alarme car en cas d’afflux anormal de patients, ou de situation de besoins accrus en soins, les établissements ne pourront en l’état remplir leur mission de service public.
Le Conseil Constitutionnel vient de valider la loi HPST. Cette loi ainsi que les prévisions budgétaires 2010 n’amélioreront pas l’accès aux soins. La santé doit être considérée comme une réponse à un besoin fondamental de tout être humain et non comme un coût.
La CGT réitère sa demande d’ouverture d’un débat national sur notre système de santé et de protection sociale, avec notamment la place de l’hôpital public, dans notre pays.

quelle reconnaissance pour la profession infirmière

Le Président de la République a promis de reclasser les infirmiers en catégorie A en reconnaissant le niveau de formation universitaire de ces professionnels (intégration dans le cursus Licence-Master-Doctorat ). Il s’est engagé aussi à ouvrir dès à présent des négociations avec les organisations syndicales pour modifier le contenu des 3.5 années d’études dans les IFSI. Madame Bachelot, Ministre de la Santé s’était également engagée à reclasser tous les infirmiers en catégorie A.

Les discussions entamées avec les Fédérations Syndicales n’inspirent pas franchement confiance, les promesses, comme tout le monde sait, n’engagent que ceux qui y croient…

En effet, selon les propositions faites par le ministère, seront reclassés en catégorie A de la fonction publique les infirmiers formés entre l’automne 2009 et 2012, mais ils devront renoncer à la retraite à 55 ans !

Parallèlement, de nombreuses questions restent en suspens : le financement de ces mesures, le contenu professionnel, la remise à plat de l’ensemble de la grille salariale de la fonction publique hospitalière, le reclassement des professions soignantes comme les kinés (avec 4 années d’études)

La question majeure est de connaître les véritables intentions gouvernementales quant à l’avenir de la profession infirmière. La mise en place au forceps des ordres professionnels, contre les infirmiers, les kinés, contre tous les syndicats laissent penser que nos gouvernants veulent imposer brutalement un « virage » inacceptable, le décrochage de cette profession de la fonction publique et le passage à un « statut » libéral ou privé. Dans de nombreux établissements hospitaliers publics, nous assistons à de curieuses pratiques : les nouveaux infirmiers ou kinés recrutés ne sont plus titularisés dans la fonction publique, mais restent des salariés contractuels de droit privé. Ces « techniciens de soins » viennent faire leurs actes à l’hôpital, mais ne sont plus partie prenante à part entière des équipes hospitalières.

Au-delà de ces discussions, au-delà de ces intentions gouvernementales, les professionnels de santé, que sont les infirmiers et les kinés, doivent s’interroger sur le contenu de leurs métiers, de la place qu’ils veulent occuper dans un hôpital, quelle place ils veulent prendre dans la prise en charge des patients et, en conséquence, quelle reconnaissance salariale ils attendent. Le syndicat CGT participe et anime cette réflexion dans le cadre de commissions de travail, au niveau national comme local. Nous invitons toutes celles et ceux qui souhaitent à y prendre part à nous contacter.

Avec la CGT, faisons respecter nos professions, avec la CGT, nous sommes plus forts !

la mobilité dans la fonction publique hospitalière

la loi sur la mobilité des fonctionnaires votée le 6 aout 2009

La loi autorisant la mobilité et le licenciement des fonctionnaires est parue au Journal Officiel est parue le 6 aout 2009-08-06
Mr Sarkozy voulait cette loi, l’assemblée et le sénat l’ont voté en procédure d’urgence.
Désormais, il va être possible de licencier les fonctionnaires, de passer contrat avec les sociétés d’intérim De recruter des temps non complets cumulés ( un jour à l’hôpital, un jour à la mairie).
L’article 7 permet d’engager le licenciement pur et simple d’un fonctionnaire si son poste est supprimé suite à une restructuration et s’il refuse trois emplois publics correspondant à son grade. Au vue du plan HPST voté en juin( à très faible majorité) qui prévoit la suppression de services, restructurations hospitalières, regroupement d’hôpitaux, mesures d’économies drastiques ‘( chaque sous doit être compté nous a dit Mr Sarkozy) cette loi remplit à merveille la fonction.
L’article 8 permet la possibilité de proposer des emplois non complets dans différents établissements.
L’article 9 recrutement des agents non titulaires, comme si la précarité n’existait pas déjà à l’hôpital. L’article 10 permet de passer contrat avec des sociétés d’intérim . la concession et la gestion des personnels hors statut sera fait en lieu et place des employeurs publics par ces sociétés.
Bien entendu, cette loi est en grande cohérence avec la politique mise en œuvre par Mr Sarkozy, ce gouvernement et sa majorité en matière de services publics : loi de démantèlement de l’hôpital public, privatisation de la poste, remise en cause du statut de la fonction publique territoriale, Régression Générale des Politiques Publiques.
Cette loi donne la possibilité de procéder à une vague de licenciements et à la précarisation des emplois.
Garantie de l’accès aux soins des citoyens aux services publics, le statut des fonctionnaires est frontalement Attaqué.
Retrait de cette loi, respect du statut des fonctionnaires, il est plus que temps de se mobiliser.

mardi 25 août 2009

assemblée générale

Le 1er Octobre 2009
Assemblée Générale Inter-établissements
salle du Conseil d'administration
Centre Hospitalier de Sélestat




Pourquoi ??


Pour débattre et échanger ensemble sur les sujets d’actualité.

Actualité forte et mauvaise qui s’annonce dans le domaine des retraites, nos emplois, les répercussions inévitables de la loi H.P.S.T.


Le GCS (Groupement de Coopération Sanitaire) est en cours pour les 4 établissements : Erstein, Sélestat, Obernai et Sainte Marie aux Mines.


Quel avenir pour les services logistiques et les différents pôles d’activités ??


Comment défendre nos collègues en situation de précarité (CDD, CDI, remplacements) près de 10 % des effectifs des différents établissements sont sous contrat.


Sur le plan national, comment agir contre un Ordre Infirmier qui nous accule à des cotisations exorbitantes, face à une crise que nous subissons de plein fouet…


Comment se mobiliser pour défendre notre retraite et non celle qui annonce un allongement du travail au-delà de 60 ans, la part de la MDA ( Majoration de Durée d’Assurance) pour les femmes ayant des enfants etc…


Vent fort et cyclone nous attendent, et reprenant une chanson du groupe "Noir Désir "…La marée monte…tout disparaîtra…Le vent l’emportera…


La CGT est une force, c’est à nous de la mobiliser !!!

Et même si certains pensent que « cela ne sert à rien » et bien !!! qu’ils commencent à FAIRE…enfin…


Venez nombreux, utilisez le cumul des 3 heures mensuelles d’information syndicale.


A bientôt !

Bienvenue

Bienvenue sur le blog de la CGT du Centre Hospitalier de Sélestat.


Comme plusieurs milliers de salariés vous avez fait ou vous allez faire le choix de rejoindre la CGT.
Quelles que soient vos motivations, vous exprimez ainsi la volonté de ne pas rester isolés, d'être acteur de votre avenir, de prendre en main vos affaires !

La CGT vous invite à prendre votre place dans l'action, à vous investir, à vous y épanouir, car la CGT, ce n'est pas "les autres" quels qu'ils soient, responsables ou délégués, élus ou mandatés. La vrai force de la CGT, c'est l'action conjuguée et cohérente de ses adhérents pour améliorer la situation de toutes et tous !

La CGT, vous lui faites confiance pour vous aider à défendre vos revendications, à gagner le progrès social ! Elle aussi vous fait confiance ! C'est vous qui la construisez. Son avenir est entre vos mains !

Construire un rapport de force pérenne nous permettant de gagner du progrès social pour tous nécessite qu’un plus grand nombre de salariés fasse le choix de se syndiquer à la Cgt.

BIENVENUE A LA CGT,

le secrétaire général Centre Hospitalier SELESTAT
Rémi Schwebel

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